Édition du mercredi 23 mai 2018
Smart city : un guide pour accompagner les collectivités
La smart city (ville intelligente) et le smart territoire ne sont pas réservés aux métropoles mais doivent devenir l’apanage des villes petites et moyennes. C’est le message qu’a souhaité faire passer la Fédération des industriels des réseaux d’initiative publique (Firip) dans un guide de 60 pages qu’elle vient de publier et destiné à aider les élus et les directeurs généraux des services à mettre en place un projet de territoire intelligent, grâce aux nouvelles technologies.
Intitulé « Construire son smart territoire » et réalisé en partenariat avec la Caisse des dépôts, ce guide propose ainsi une « méthode » pour « tous les territoires qui souhaiteraient engager leurs projets smart ».
« L’impérieuse nécessité de réaliser des économies pour les collectivités territoriales, la convergence des technologies à travers la 5G, la densification des réseaux et la gestion des données encouragent fortement les élus territoriaux à raisonner smart au sens anglo-saxon premier du terme » , indique en introduction de l’ouvrage Etienne Dugas, président de la Firip. « La smart city, ou plus largement le smart territoire, n’est pas réservé aux grandes villes, qu’il serait dangereux - du point de vue de la cohésion des territoires - de laisser prendre de l’avance avant de tenter d’en recopier un modèle par nature inadapté. »
D’ailleurs, « attendre la réussite des grandes villes en matière de smart city pour se lancer dans les projets de smart territoires plus ruraux, c’est courir le risque de creuser la fracture numérique d’une nouvelle manière », avertissent les concepteurs du guide.
Ces derniers insistent sur le fait qu’il existe « une multitude de façons d’envisager la smart city » qui ne se réduisent pas à un seul modèle. Il est donc possible de concevoir une ville durable, inclusive, résiliente, attractive ou bien efficace… Chacune offre des opportunités différentes, selon les auteurs : pilotage global des besoins, optimisation des transports, économies d’énergie ou gestion plus fine des déchets, par exemple.
« Chaque acteur et chaque territoire compose sa propre combinaison, en fonction de son agenda, de ses intérêts propres et de ses priorités, souligne le guide. Certains envisagent la smart city comme un territoire où le numérique et le big data sont mis au service de la prise de décision par les acteurs d’un territoire via un poste centralisé de commande. D’autres conçoivent cette intelligence comme la construction de nouveaux outils technologiques et algorithmes venant apporter des réponses directement aux citoyens via leurs outils (exemple smartphone, automobile …). »
Après avoir analysé différents projets, les auteurs listent huit éléments déclencheurs d’une démarche de territoire intelligent (faire des économies, développer l’attractivité, développer l’inclusion, renforcer l’accessibilité…), proposent diverses clefs et étapes pour concevoir son projet (états des lieux, cadrage, évaluation du retour sur investissement, élaboration d’une feuille de route) et fournissent cinq « clefs du succès » (rechercher une taille critique, mobiliser un écosystème innovant, impliquer les citoyens…).
« Chaque acteur de la smart city devra s’assurer que la technologie ne constitue jamais un élément d’exclusion d’une partie de la population, mais bien qu’elle contribue à améliorer les conditions de vie de chacun », rappelle toutefois en introduction Mounir Mahjoubi, secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre en charge du Numérique.
Télécharger le guide.
Intitulé « Construire son smart territoire » et réalisé en partenariat avec la Caisse des dépôts, ce guide propose ainsi une « méthode » pour « tous les territoires qui souhaiteraient engager leurs projets smart ».
« L’impérieuse nécessité de réaliser des économies pour les collectivités territoriales, la convergence des technologies à travers la 5G, la densification des réseaux et la gestion des données encouragent fortement les élus territoriaux à raisonner smart au sens anglo-saxon premier du terme » , indique en introduction de l’ouvrage Etienne Dugas, président de la Firip. « La smart city, ou plus largement le smart territoire, n’est pas réservé aux grandes villes, qu’il serait dangereux - du point de vue de la cohésion des territoires - de laisser prendre de l’avance avant de tenter d’en recopier un modèle par nature inadapté. »
D’ailleurs, « attendre la réussite des grandes villes en matière de smart city pour se lancer dans les projets de smart territoires plus ruraux, c’est courir le risque de creuser la fracture numérique d’une nouvelle manière », avertissent les concepteurs du guide.
Ces derniers insistent sur le fait qu’il existe « une multitude de façons d’envisager la smart city » qui ne se réduisent pas à un seul modèle. Il est donc possible de concevoir une ville durable, inclusive, résiliente, attractive ou bien efficace… Chacune offre des opportunités différentes, selon les auteurs : pilotage global des besoins, optimisation des transports, économies d’énergie ou gestion plus fine des déchets, par exemple.
« Chaque acteur et chaque territoire compose sa propre combinaison, en fonction de son agenda, de ses intérêts propres et de ses priorités, souligne le guide. Certains envisagent la smart city comme un territoire où le numérique et le big data sont mis au service de la prise de décision par les acteurs d’un territoire via un poste centralisé de commande. D’autres conçoivent cette intelligence comme la construction de nouveaux outils technologiques et algorithmes venant apporter des réponses directement aux citoyens via leurs outils (exemple smartphone, automobile …). »
Après avoir analysé différents projets, les auteurs listent huit éléments déclencheurs d’une démarche de territoire intelligent (faire des économies, développer l’attractivité, développer l’inclusion, renforcer l’accessibilité…), proposent diverses clefs et étapes pour concevoir son projet (états des lieux, cadrage, évaluation du retour sur investissement, élaboration d’une feuille de route) et fournissent cinq « clefs du succès » (rechercher une taille critique, mobiliser un écosystème innovant, impliquer les citoyens…).
« Chaque acteur de la smart city devra s’assurer que la technologie ne constitue jamais un élément d’exclusion d’une partie de la population, mais bien qu’elle contribue à améliorer les conditions de vie de chacun », rappelle toutefois en introduction Mounir Mahjoubi, secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre en charge du Numérique.
A.W.
Télécharger le guide.
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